Les prix du pétrole ont terminé en hausse lundi à New York, dans un marché soutenu par la progression de Wall Street sur fond de tensions géopolitiques entre l'Iran et l'Occident.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en novembre a terminé à 66,84$, en hausse de 82 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Hésitants à l'ouverture, les prix du pétrole se sont montrés plus fermes au fur et à mesure que les gains à la Bourse de New York s'amplifiaient. Le marché boursier est considéré comme un baromètre de l'économie, et une hausse s'est souvent traduite par le même mouvement sur le marché du pétrole ces derniers mois.

«Il y a eu un rebond technique après la chute de la semaine dernière», a observé Jason Schenker, de Prestige Economics.

Le baril avait débuté la séance à New York autour de l'équilibre, se maintenant au-dessus de 65$, un niveau qu'il a frôlé vendredi après avoir perdu environ 8% la semaine dernière.

Il a également été soutenu par les tensions géopolitiques entre l'Occident et l'Iran, deuxième exportateur parmi les pays de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole).

L'Iran a procédé lundi à des tirs de missiles de longue portée capables d'atteindre Israël, au second jour d'exercices balistiques, avec en toile de fond les tensions persistantes avec l'Occident sur son programme nucléaire.

L'influence de ces événements étaient toutefois discutée, Jason Schenker avançant qu'avec une augmentation de moins d'un dollar par rapport à vendredi, «il est difficile de croire que c'est un souci majeur pour le marché».

«On peut supposer que les investisseurs estiment que toute action menaçante pour l'offre (de pétrole) est lointaine, d'une part, et d'autre part qu'il y a assez de réserves pour compenser toute pénurie potentielle en provenance d'Iran», a suggéré Mike Fitzpatrick, de MF Global.