Les producteurs de bois d'oeuvre du Canada ne profiteront pas immédiatement d'une reprise des ventes de maisons neuves aux États-Unis, a prévenu mercredi un analyste du secteur forestier.

Les ventes de maisons neuves ont bondi de 9,6% en juillet, leur quatrième hausse mensuelle consécutive, surpassant les attentes et fournissant de nouvelles indications d'une relance de l'économie.

Le département américain du Commerce a révélé que les ventes de maisons neuves avaient atteint un niveau annualisé de 433 000 en juillet, contre 395 000 en juin. Il s'agit d'une progression de 30% par rapport au plancher atteint en janvier et du niveau le plus élevé depuis septembre.

Si cette amélioration est la bienvenue, le nombre élevé de maisons existantes ou en forclusion empêchera les producteurs canadiens d'en ressentir les effets au moins d'ici le printemps, avertit Paul Quinn, de RBC Marchés des capitaux.

La quantité de maisons neuves demeure faible, a-t-il expliqué, et il y a amplement de maisons sur le marché pour répondre à la demande.

La demande pour le bois d'oeuvre canadien, quant à elle, ne connaîtra aucune amélioration importante tant que les 4,1 millions de maisons disponibles n'auront pas été en partie écoulées.

Les investisseurs s'attendent à voir le prix du bois d'oeuvre continuer à glisser pour atteindre 180 $ US par mille pieds-planche, contre 195 $ US actuellement. M. Quinn prédit que les quatrième et premier trimestres seront très calmes.

La situation pourrait devenir plus intéressante au printemps, croit-il, si les efforts pour limiter la production pendant l'hiver engendrent une hausse des prix.

Pour sa part, l'analyste Jennifer Lee, de la Banque de Montréal, estime que le nombre élevé de nouvelles maisons vendues «est un autre signe encourageant que le marché immobilier américain a enfin commencé à se redresser».

Ce redressement est attribuable, selon elle, à un crédit d'impôt de 8000 $ US pour les premiers acheteurs, à la faiblesse des taux hypothécaires et à un sentiment que le prix des maisons ne descendra pas plus bas.

B3190-JBL306.cpg

Les ventes de maisons neuves ont bondi de 9,6% en juillet, leur quatrième hausse mensuelle consécutive, surpassant les attentes et fournissant de nouvelles indications d'une relance de l'économie.

Le département américain du Commerce a révélé que les ventes de maisons neuves avaient atteint un niveau annualisé de 433 000 en juillet, contre 395 000 en juin. Il s'agit d'une progression de 30% par rapport au plancher atteint en janvier et du niveau le plus élevé depuis septembre.

Si cette amélioration est la bienvenue, le nombre élevé de maisons existantes ou en forclusion empêchera les producteurs canadiens d'en ressentir les effets au moins d'ici le printemps, avertit Paul Quinn, de RBC Marchés des capitaux.

La quantité de maisons neuves demeure faible, a-t-il expliqué, et il y a amplement de maisons sur le marché pour répondre à la demande.

La demande pour le bois d'oeuvre canadien, quant à elle, ne connaîtra aucune amélioration importante tant que les 4,1 millions de maisons disponibles n'auront pas été en partie écoulées.

Les investisseurs s'attendent à voir le prix du bois d'oeuvre continuer à glisser pour atteindre 180 $ US par mille pieds-planche, contre 195 $ US actuellement. M. Quinn prédit que les quatrième et premier trimestres seront très calmes.

La situation pourrait devenir plus intéressante au printemps, croit-il, si les efforts pour limiter la production pendant l'hiver engendrent une hausse des prix.

Pour sa part, l'analyste Jennifer Lee, de la Banque de Montréal, estime que le nombre élevé de nouvelles maisons vendues «est un autre signe encourageant que le marché immobilier américain a enfin commencé à se redresser».

Ce redressement est attribuable, selon elle, à un crédit d'impôt de 8000 $ US pour les premiers acheteurs, à la faiblesse des taux hypothécaires et à un sentiment que le prix des maisons ne descendra pas plus bas.

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