Les prix du pétrole ont terminé en hausse mardi à New York, au dernier jour de cotation du contrat de référence actuel, dans un marché hésitant mais optimiste.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en juin a terminé à 59,65 dollars, en hausse de 62 cents par rapport à son cours de clôture de lundi.

Le baril pour livraison en juillet, nouveau cours de référence à partir de mercredi, a quant à lui clôturé au-dessus des 60 dollars, à 60,03 dollars.

La séance a été hésitante, à l'image de Wall Street dont le pétrole a suivi les mouvements, a relevé Adam Sieminski, de Deutsche Bank.

Les prix ont également été soutenus par le repli du dollar, qui allégeait le coût des échanges pour les investisseurs munis d'autres monnaies, et par les tensions au Nigeria, où les forces gouvernementales nigérianes ont annoncé mardi l'intensification de leurs opérations contre les militants armés du sud pétrolifère du pays.

Le principal groupe armé de la région, le Mend, a affirmé avoir détruit ce week-end deux oléoducs récemment réparés, menacé d'en saboter d'autres, et ordonné le blocage des routes maritimes utilisées par l'industrie du pétrole.

Premier producteur de brut africain, le Nigeria a produit 1,76 mbj au mois d'avril selon l'Agence internationale de l'Energie.

D'une manière plus générale, un certain optimisme régnait sur le marché.

La progression des prix depuis quelques semaines pouvait «être attribuée en premier lieu à une stabilisation ou une amélioration des attentes macro-économiques», selon les analystes de Barclays Capital