Le géant du papier journal AbitibiBowater (t.abh), couvert de dettes, affirme ne pas avoir l'intention de fermer d'autres usines, alors qu'il envisage de se départir d'actifs, incluant ceux qu'il détient dans le secteur hydroélectrique en Ontario, pour être en mesure de rembourser un prêt.

L'entreprise, dont le siège est situé à Montréal, a refusé de confirmer les informations publiées lundi par un quotidien torontois selon lesquelles elle s'apprêterait à signer une entente afin de vendre ses lucratifs actifs hydroélectriques à une division de Brookfield Asset Management [[|ticker sym='t.bam'|]].Le Globe and Mail a rapporté que la société, qui croule sous les dettes, pourrait faire une annonce en ce sens dès lundi prochain.

En décembre, AbitibiBowater avait annoncé la signature d'une proposition visant la vente de sa participation de 75 pour cent dans des actifs hydroélectriques ontariens, pour 197,5 millions $.

«Nous avons été très ouverts au sujet du fait que les actifs hydroélectriques étaient inclus dans le portefeuille d'actifs que nous examinons. Nous allons faire ce qui est nécessaire pour liquider les dettes de cette compagnie», a affirmé le porte-parole Seth Kursman, lundi.

Le journal a également écrit que l'entreprise était sur le point de conclure une entente pour refinancer une partie de ses emprunts, alors qu'il lui faudra rembourser, au plus tard le mois prochain, un prêt garanti de 347 millions $ US.