Fort de son succès en 2013, l'événement «Portes ouvertes start-ups» est de retour à Montréal demain, en plus d'être lancé en simultané à Toronto pour la première fois. Étudiants, jeunes professionnels, demandeurs d'emploi et simples curieux sont invités à créer des liens avec les nouvelles entreprises à succès du paysage québécois et canadien.

Le concept est simple: entre 16h et 19h, plus de 150 start-ups ouvriront leurs portes au public pour faire connaître leur existence, leurs projets, leur dynamique de travail et les perspectives d'emplois chez elles. «C'est une formidable occasion de réseauter, affirme LP Maurice, l'un des organisateurs de l'événement et PDG de l'entreprise Busbud. Les professionnels doivent réaliser qu'ils ne sont pas obligés de travailler pour des organisations conventionnelles comme des banques ou des entreprises pharmaceutiques. Il existe plusieurs options funky, qui correspondent souvent mieux à leur mode de vie.»

Parmi les dizaines d'entreprises participantes à Montréal, notons Franck&Oak, Beyond the Rack, Shopify, Uber, Imagination for People, Fresh Mint, MedFar Clinical Solutions, Station C et My Customizer. Du côté de Toronto, on remarque HackerYou, Uniiverse, Opencare, Extreme Innovations et Jopspring. «Toutes les grosses start-ups y seront et on les retrouve dans presque tous les domaines: alimentation, hôtellerie, divertissement, santé, organisations à vocations sociales, etc.»

Fin de la rivalité Montréal-Toronto

Mis au fait de la réussite de l'événement montréalais l'année dernière, plusieurs gens d'affaires de la Ville Reine ont voulu organiser des portes ouvertes à la même date cette année. «On trouvait ça intéressant de rapprocher les deux communautés entrepreneuriales, souligne M. Maurice. Historiquement, Montréal et Toronto ont vécu une concurrence difficile, mais je crois que la nouvelle génération d'entrepreneurs est passée par-dessus ça. C'est devenu une rivalité positive. Dans notre cas, on se demande quelle ville aura le plus de start-ups et de participants à l'événement», indique le jeune entrepreneur.

La journée des start-upsa été créée en 2013, afin de rapprocher les jeunes professionnels des entreprises émergentes. «En tant que start-up, on a besoin de visibilité et d'occasions de se faire valoir, afin d'attirer de nouveaux talents, explique LP Maurice. Par le passé, je suis allé dans les universités pour faire du recrutement. C'est cool d'avoir un kiosque et une bannière pour inviter les étudiants à venir travailler chez nous. Mais c'est beaucoup plus puissant s'ils se déplacent carrément dans nos locaux pour nous parler et voir comment on travaille. Le but est de favoriser les relations qui vont mener à plusieurs types de collaborations plus tard.»

L'année dernière, 50 starts-ups ont répondu à l'appel et plus de 1200 participants avaient profité du 4 à 7. «On a le sentiment d'avoir créé quelque chose de bien: un événement turbocommunautaire où les entreprises collaborent, qui est gratuit pour les participants, sans commanditaire, sans budget, mais avec un impact dans la vie de plusieurs personnes. Grâce aux portes ouvertes de 2013, plusieurs ont trouvé des stages dans lesstart-ups, dont certains ont mené à des emplois à temps plein.»

Pour 2014, plus de 600 participants étaient inscrits seulement 5 jours après le lancement officiel. «Ça dépasse toutes nos attentes! Cette année, on vise plusieurs milliers de participants dans les deux villes. Les gens pourront consulter une application mobile pour identifier les start-upsqui les attirent. Chacun crée son propre parcours, sans la moindre restriction. Par la suite, les starts-upsreçoivent les participants comme elles le désirent: peut-être en sortant de la bière, en organisant un tournoi de ping-pong ou une autre méthode qui leur ressemble.»

Sur le web: startupopenhouse.com/fr/