Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

C'est une évolution professionnelle qui m'y amené, grâce à mes points forts en vente et en conseil.

En quoi consiste votre travail?

Mon mandat est de trouver de nouvelles clientèles pour la Banque de Montréal. Je dois réussir à me faire recommander par les courtiers immobiliers et par les constructeurs. C'est un travail de développement d'affaires pour des prêts hypothécaires.

Qu'avez-vous fait comme études?

J'ai un diplôme d'études secondaires. J'avais commencé un certificat en planification financière, mais je ne l'ai pas terminé. Je suis plutôt autodidacte.

Quel a été votre cheminement professionnel?

J'ai été négociateur à la criée à la Bourse de Montréal, dès l'âge de 17 ans. Quand les marchés à la criée ont été fermés, j'ai perdu mon travail. En 2001, je suis allé travailler comme caissier chez Desjardins, puis comme spécialiste hypothécaire à la Banque Nationale, puis à la Banque de Montréal depuis 2007.

Décrivez une journée typique de travail.

Le matin, je téléphone à des professionnels qui peuvent m'envoyer des clients. Je dîne avec un courtier immobilier. Je commence l'après-midi avec de la gestion administrative. Et je vais rencontrer les clients en soirée, chez eux.

Quel est votre plus grand défi?

Je dois parvenir à me faire recommander. Pour cela, je dois établir ma réputation. Mon mandat prévoit d'aller chercher en priorité des clients qui ne font pas déjà affaire avec la Banque de Montréal.

Qu'aimez-vous le plus dans ce travail?

J'aime rencontrer les gens. Et rentrer dans leur rêve. Pour la plupart du monde, acheter une propriété, c'est la plus grosse dépense de leur vie. Ma satisfaction est de les aider à y arriver.

Qu'est-ce que les gens ignorent de votre métier?

On croit souvent que c'est facile. Qu'il suffit d'autoriser un dossier ou non. Mais pour en arriver là, j'ai travaillé quatre ans à me bâtir une réputation. Ça ne se voit pas.

Quelles sont les qualités et aptitudes requises?

Il faut être passionné et avoir envie de tout savoir sur le produit et sur la concurrence. Il faut être un bon communicateur. Et aussi avoir le goût d'aider les gens.

En chiffres

Salaire annuel médian : 77 000 $

Personnes en emploi : 6000

Perspectives professionnelles (2013-2017) : favorables

Taux de chômage : faible

Demande de main-d'oeuvre (2012-2017) : modérée

Source : Emploi-Québec