Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

C'est un concours de circonstances, puisqu'à 17 ans, je ne savais pas trop ce que je voulais faire. J'ai rencontré des gens du programme de chimie analytique au Cégep de Jonquière, et le déclic s'est fait.

En quoi consiste votre travail?

Je travaille en environnement. J'analyse et je quantifie les échantillons de sol. Selon les demandes des clients, je peux vérifier l'eau présente, l'azote, les ions, les métaux, le chlorure, etc.

Q'avez-vous fait comme études?

De 2001 à 2004, j'ai suivi la formation en chimie analytique du Cégep de Jonquière (qui s'appelle maintenant Techniques de laboratoire - chimie analytique).

Quel a été votre cheminement professionnel?

Je suis entrée au Groupe S.M. pendant mes études, pour faire un stage. Je n'en suis pas repartie. J'ai conservé le poste de technicienne, mais les analyses ont changé depuis mes débuts.

Décrivez une journée typique de travail.

Les journées varient selon les dates de remise des résultats. Le matin, je sors la liste des analyses à faire et je vais chercher les échantillons dans la chambre froide. Notre équipe les analyse, puis on envoie les résultats aux clients.

Quel est votre plus grand défi?

Le volume d'échantillons est grand, et le délai demandé par nos clients est de plus en plus court. Il faut parfois remuer ciel et terre pour arriver à tout remettre à temps.

Qu'aimez-vous le plus dans ce travail?

La chimie, vraiment. C'est satisfaisant parce qu'on voit les résultats et on sait que ça fonctionne.

Qu'est-ce que les gens ignorent de votre métier?

Quand j'étais jeune, j'imaginais le laboratoire comme un endroit bien impressionnant et compliqué. Dans le fond, c'est tout simple. Je conseille aux jeunes de venir voir à quoi ça ressemble.

Quelles sont les qualités et aptitudes requises?

Du dynamisme, de la précision, de l'intégrité et une capacité à travailler en équipe sont importants dans le milieu. Un trop grand perfectionnisme peut par ailleurs nuire.

Où pratique-t-on votre métier?

Les techniciens de laboratoire peuvent travailler en pharmaceutique, dans les industries ou dans la production de produits.

Quelques chiffres

Perspectives d'emploi (2012-2016): favorables

Personnes en emploi (2011): 4500

Taux de chômage (2011): faible

Demande de main-d'oeuvre (2011-2016): élevée

Salaire horaire moyen (2010-2012): entre 22 et 24 $

Source: Emploi-Québec, Information sur le marché du travail