Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

C'est de famille, mon oncle était calorifugeur. Je suis allé travailler avec lui alors que j'étais en période de choix de carrière et j'ai eu la piqûre. C'est un très beau métier.

En quoi consiste votre travail?

Je suis responsable de l'isolation thermique. Je répare des systèmes pour conserver la température (chaude ou froide) d'un liquide ou d'un gaz et ne pas perdre d'énergie. Je m'occupe aussi de la tuyauterie.

Qu'avez-vous fait comme études?

En 2001, j'ai suivi une formation en calorifugeage à l'École des métiers de la construction de Montréal.

Quel a été votre cheminement professionnel?

Ça a pris quelques mois après la fin de mes études avant que je trouve du travail. Finalement, Ganotec m'a embauché. Je travaille maintenant juste à côté, chez Cepsa, une raffinerie, dans le service de maintenance.

Décrivez une journée typique de travail.

Je vais où on a besoin de moi. Je peux refaire l'isolation en cas de fuite, mais je peux aussi modifier les systèmes. Dans ce cas-là, j'installe les tuyaux, je sculpte les membranes et je fais aussi un peu de ferblanterie. Mon travail m'amène parfois à la fournaise ou au haut d'une tour de 300 pieds.

Quel est votre plus grand défi?

Travailler sur des objets aux formes non conventionnelles entraîne un défi technique plus élevé. Même si le but premier est l'isolation, il faut aussi que la finition soit belle pour que je sois fier de mon travail.

Qu'aimez-vous le plus dans ce travail?

Mon métier est aussi intellectuel que physique. Il faut être en forme et avoir une vision en trois dimensions et être fort en mathématiques. Le soir, je dors d'un bon sommeil, satisfait.

Qu'est-ce que les gens ignorent de votre métier?

Les gens n'ont aucune idée de ce que c'est ! Je dois toujours expliquer mon métier à ceux que je rencontre. Ça mériterait d'être plus connu.

Quelles sont les qualités et aptitudes requises?

Une bonne forme physique est requise: les calorifugeurs travaillent avec de la machinerie et des outils électriques, parfois sur des échelles ou des échafaudages, voire dans des espaces restreints. Il faut aussi avoir le souci du détail, de la précision et des connaissances mathématiques.

Où pratique-t-on ce métier?

Travailleur très spécialisé, le calorifugeur peut travailler dans les secteurs institutionnel, commercial et industriel.

Nombre de calorifugeurs actifs sur les chantiers (2011): 921

Nombre de femmes actives dans le métier (2011): 37

Âge moyen (2011): 40 ans

Perspectives d'emploi (2012-2014): excellentes

Salaire annuel moyen d'un compagnon (2011): 52 432$

Source: Métiers et occupations dans l'industrie de la construction, édition 2012-2013, CCQ