Qu'est-ce qu'une météorologue?

C'est un scientifique, spécialiste des phénomènes atmosphériques. Je dois fournir des prévisions météo pour plein de clients, que ce soit en aviation, dans le secteur maritime, pour la police, les équipes de protection contre les incendies ou le grand public. Pour ce faire, j'observe les images reçues des satellites, des stations de radar et des sondes, ainsi que le vent, la température et la pression.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

J'ai toujours été attirée par les sciences et je suis une fille de plein air. La météorologie me permet de conjuguer ces deux intérêts.

Quelle formation avez-vous suivie et quel a été votre cheminement pour en arriver là?

J'ai obtenu un baccalauréat en sciences atmosphériques et océaniques à l'Université McGill. J'ai ensuite été embauchée par Environnement Canada, où l'on doit d'abord suivre un cours de neuf mois en météorologie opérationnelle avant de pouvoir s'atteler au travail.

Quel est votre plus grand défi?

Il y a tellement de facteurs en jeu: il faut comprendre tout ce qui se passe, de la petite à la grande échelle. Et il faut vulgariser des données complexes.

Décrivez une journée typique.

Même si presque tout est informatisé, le matin, je sors les cartes papier et des crayons de couleur pour analyser la situation. Je reçois les images de nos différentes sources et je fais des prédictions à l'aide de nos logiciels. Je communique ensuite l'information à nos partenaires.

Qu'est-ce que les gens ignorent de votre métier?

La météo est une science, même si elle n'est pas parfaite. Il y a beaucoup d'analyse et de données derrière une prédiction.

Quelles sont les qualités et les aptitudes requises?

Il faut pouvoir s'adapter et être humble, puisque nos erreurs se retrouvent souvent sur la place publique! Comme la météo ne dort jamais, il faut avoir un horaire flexible, de jour comme de nuit. Être doté d'un esprit scientifique et avoir le souci du détail est également essentiel.

Où exerce-t-on ce métier?

Outre Environnement Canada, les établissements d'enseignement, les Forces armées canadiennes et la Garde côtière embauchent des météorologues. Ceux-ci peuvent aussi travailler pour des compagnies aériennes, des magazines scientifiques ou des télédiffuseurs.

La météorologue Marie-Ève Giguère analyse les images captées par les satellites et les stations de radar. Photo fournie par Environnement Canada. Pour le dossier en environnement du cahier CV du 16 mars 2013.

Perspectives d'emploi (2012-2016) : non disponible

Taux de chômage en 2011 : non disponible

Demande de main-d'oeuvre (2011-2016) : non disponible

Salaire horaire médian au Québec (2009-2011): non disponible

Revenu annuel moyen d'emploi à temps plein (2005): 76 000$

Source : Information sur le marché du travail, Emploi-Québec