Marc Larouche n'est pas issu du monde des ressources humaines. Titulaire d'un baccalauréat en communications, il a travaillé dans le service à la clientèle, la vente et le marketing.

Ce qui l'a attiré dans le monde du recrutement, c'est d'abord la bonne réputation de son employeur, Randstad. «Je connaissais des gens qui y travaillaient et je savais que c'était une entreprise en croissance. Lorsque j'ai su qu'il y avait une occasion, je n'ai pas hésité à postuler», raconte-t-il.

Le jeune homme fait ses premiers pas en recrutement en 2005, d'abord en tant que consultant en recrutement pour la division Soutien industriel. «Je faisais du recrutement pour des postes journaliers en usine: des préparateurs de commande, du travail en emballage, sur des lignes de production», énumère-t-il.

Depuis 2009, M. Larouche est conseiller en recrutement, spécialisé en finances et comptabilité pour la division Randstad Professionnels. «Mon travail, c'est d'aider les gens et les entreprises. Je rencontre des entreprises, m'assure de bien comprendre les enjeux du marché et leurs besoins. De l'autre côté, je dois aussi comprendre ce que les candidats recherchent, quelles sont leurs capacités, etc. Le but étant de faire le meilleur jumelage possible.»

Interrogé sur les qualités à posséder pour devenir un bon recruteur, Marc Larouche cite la curiosité, l'écoute, un côté vendeur, la constance, aimer les gens, être structuré et avoir une bonne connaissance du marché. «Contrairement à d'autres emplois en RH, il n'est pas nécessaire d'avoir fait des études dans le domaine. On peut faire son chemin, j'en suis la preuve vivante!», s'exclame-t-il.

Le secret d'un bon recruteur? Un excellent réseau de contacts! «À Randstad, on travaille en équipe pour garder notre réseau de contacts de candidats très vivant et le faire grandir. L'important est de construire une relation de confiance et de garder le contact», explique l'homme de 34 ans.

Car la profession a énormément évolué: «Quand j'ai commencé, j'affichais des postes et je rencontrais les candidats. Aujourd'hui, je ne peux pas attendre que le téléphone sonne, remarque le recruteur. Dans mon secteur, je constate chaque jour la rareté de la main-d'oeuvre.»

Le travail dans une agence de placement apporte néanmoins son lot de défis. «C'est un environnement qui peut être stressant, avec des délais serrés à respecter, des attentes à gérer, des objectifs financiers à atteindre. Il faut être capable de résister à la pression! Mais c'est aussi un emploi qui est tout, sauf routinier», conclut M. Larouche.

À savoir

Agents du personnel/recruteurs:

Formation: un DEC est habituellement demandé.

Milieux de travail: grandes entreprises, firmes de service de recrutement et de dotation de personnel, gouvernements et municipalités.

Revenu annuel moyen: 52 000$ (2005)

Taux de demande: modéré

Perspectives: acceptables

Sources: Emploi-Québec