Quand elle a fait son stage universitaire en tant que future comptable en management accrédité (CMA), à la fin de ses études, Amélie Laframboise est tombée amoureuse de l'univers de l'investissement et du capital de risque. En plus, le développement durable, qui fait partie de la mission de Fondaction, où elle faisait son stage, l'intéressait. C'était il y a 10 ans. Aujourd'hui, à 32 ans, Amélie Laframboise est analyste en investissements et une bonne partie de son travail a trait au développement durable et à l'environnement.

Quand elle a fait son stage universitaire en tant que future comptable en management accrédité (CMA), à la fin de ses études, Amélie Laframboise est tombée amoureuse de l'univers de l'investissement et du capital de risque. En plus, le développement durable, qui fait partie de la mission de Fondaction, où elle faisait son stage, l'intéressait. C'était il y a 10 ans. Aujourd'hui, à 32 ans, Amélie Laframboise est analyste en investissements et une bonne partie de son travail a trait au développement durable et à l'environnement.

Fondaction, le fonds de travailleurs de la CSN, investit dans des entreprises québécoises pour créer de l'emploi. Le travail d'Amélie est d'analyser les différents projets d'investissement soumis, plus spécialement sous l'angle de la gestion environnementale. Par exemple, elle a récemment participé à la mise sur pied d'un projet de coopérative sur le marché du carbone. Pour mieux maîtriser les enjeux de la gestion environnementale, elle a d'ailleurs décroché une maîtrise dans cette discipline à l'Université de Sherbrooke il y a trois ans.

La jeune femme est loin d'être confinée à son bureau. "Je vais beaucoup sur le terrain visiter les usines et rencontrer les gestionnaires et les présidents d'entreprise, explique-t-elle. J'analyse ces entreprises sous toutes leurs facettes, tant sur le plan des chiffres que des ressources humaines, du marché, de la concurrence, du plan stratégique, des forces et faiblesses de chacune, pour voir si on va investir, et comment on peut les accompagner."

Toujours en contact avec des personnes de différents horizons, elle doit faire preuve d'entregent au quotidien. "En gestion du risque, l'aspect humain compte pour beaucoup, dit-elle. Les chiffres traduisent une partie de la réalité, mais il faut comprendre ce qui se passe derrière les chiffres, en parlant avec les entrepreneurs et leurs équipes."