À 32 ans, Mathieu Staniulis, directeur principal, centre de contacts affaires et télécommercialisation au Mouvement Desjardins, est à la tête d'une équipe d'une centaine de personnes.

Il est dans l'unité AccèsD, le service de transaction en ligne de Desjardins.

«Mon travail a deux volets; le centre de télémarketing et le centre de service à la clientèle aux entreprises», explique-t-il.

Mathieu Staniulis travaille beaucoup avec les deux directeurs de ces deux volets.

«Je dois m'assurer que les objectifs d'affaires attribués aux deux équipes seront atteints. Je regarde aussi avec eux la planification annuelle, les directions à prendre et les moyens à mettre en place pour y arriver», explique-t-il.

Le quotidien de M. Staniulis est composé de nombreuses réunions.

«Je rencontre souvent des gens d'autres services pour réaliser des stratégies, ou des outils, par exemple, les gens du réseau des caisses et des développeurs de produits. Ensuite, je rapporte cette information dans mes équipes.» Il travaille principalement au bureau de Montréal, mais il est appelé à se déplacer fréquemment au siège social de Lévis et dans le réseau des caisses. Ce qu'il aime dans son travail, au-delà de sa tâche, c'est son employeur.

«Je suis un vendu à Desjardins et aux valeurs coopératives. J'ai commencé comme bénévole au comptoir Desjardins dans mon école en quatrième secondaire», raconte le jeune homme.

À 19 ans, pendant ses études, il a commencé à travailler à temps partiel au service à la clientèle dans une caisse populaire.

«Lorsque j'ai terminé mon baccalauréat en administration, profil relations publiques, j'ai obtenu un poste aux communications pour AccèsD. Ensuite, j'ai occupé différentes postes. Ces expériences ont été essentielles pour que je puisse réaliser mon travail actuel», remarque celui qui est en poste depuis 2008.

À ses yeux, le grand défi de son travail est de toujours penser au futur de l'institution financière lorsqu'il prend des décisions dans le quotidien.

Mathieu Staniulis travaille du lundi au vendredi, au maximum de 8h à 18h.

«C'est important pour moi d'avoir un équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle, précise-t-il. La fin de semaine, je décroche complètement, mais pendant mes journées de travail, c'est intense et je suis là à 100%.»

De plus, il est en train de faire son MBA.

«Je souhaite continuer à progresser dans ma carrière, affirme-t-il, donc je vais me chercher des outils supplémentaires.»

Directeur de banque/ service conseil aux entreprises

> Salaire annuel moyen au Québec (2005): 77 000$

> Perspectives professionnelles (2011-2015): Favorables

> Taux de chômage en 2010: Faible

> Demande de main-d'oeuvre (2010-2015): Modérée

Source: Information sur le marché du travail, Emploi-Québec.