Le Québec est l'un des plus grands producteurs d'hydroélectricité dans le monde. La filière hydroélectrique a permis à plusieurs firmes, en génie-conseil notamment, de développer une expertise qui est aujourd'hui exportée à travers le monde. Mais les emplois dans le domaine de l'électricité ne se limitent pas à ceux offerts par Hydro-Québec et à partenaires.

À l'École de technologie supérieure (ETS), on s'arrache les diplômés en génie électrique.

«En 2011, nous avions 97 gradués en génie électrique et parmi eux, seulement 31 n'avaient pas d'emploi confirmé avant la fin de leurs études. Pour eux, nous avions 492 offres d'emplois», indique Pierre Rivet, directeur de l'enseignement coopératif à l'ÉTS.

Plusieurs types d'entreprises embauchent des gradués en génie électrique.

«Les compagnies d'avionique par exemple, comme CAE, pour tout le côté électrique des avions. Je pense aussi à toutes les compagnies de télécommunications, comme Bell, Telus ou Ericsson. Les compagnies doivent vraiment se mettre en mode séduction pour attirer des gradués», affirme M. Rivet.

Avec 97 finissants, l'ETS remarque que le nombre d'étudiants qui choisissent le génie électrique a diminué depuis quelques années.

«On en a déjà eu environ 200 par année. Avec tout le travail qu'il y a dans le domaine et le peu de gradués, on peut affirmer qu'on est en pénurie d'ingénieurs électriques», affirme Pierre Rivet.

Pour les technologues en génie électrique, les électriciens et les monteurs de lignes électriques, Emploi-Québec évalue que les perspectives professionnelles seront acceptables d'ici 2015.

Y a-t-il, selon Hydro-Québec, des métiers et professions dans le domaine de l'électricité qui sont particulièrement recherchés en ce moment? La société d'État n'a pas voulu se prononcer.

«Pour réaliser sa mission, Hydro-Québec recherche de nombreux talents oeuvrant dans les domaines reliés à l'électricité. Chaque année, elle embauche plusieurs spécialistes, comme des monteurs, des jointeurs, des électriciens d'appareillage, des techniciens en électronique industrielle, des chercheurs, des ingénieurs électriques, des gestionnaires en soutien technique et en gestion des opérations», indique Louis-Olivier Batty, porte-parole d'Hydro-Québec.