Je suis une jeune diplômée du secteur des communications et je suis chargée de projets dans le domaine de la publicité. Or, l'industrie des communications a été fortement ébranlée dans les dernières années et ce secteur est saturé en terme de main-d'oeuvre. Quels types d'emplois dans ce domaine d'activités seraient à surveiller compte tenu des perspectives d'embauche et du salaire?  - Julie

« Je ne crois pas que le milieu de la publicité soit saturé», affirme Louise Descaries, présidente de La Tête Chercheuse, une entreprise spécialisée en recrutement dans les secteurs des communications, du marketing, de la création, des nouvelles technologies et des ressources humaines. Elle remarque une tendance des travailleurs de passer de l'agence aux clients. «D'abord, parce que dans le cas des comptes de grandes entreprises, c'est là que les décisions se prennent. Les agences de publicité deviennent donc des exécutants. Le travail doit aussi toujours se faire très rapidement, donc les semaines ont plusieurs heures en agence», affirme Mme Descaries. Elle affirme que les salaires se ressemblent entre les entreprises et les agences : ils varient selon l'expérience.

Quelles sont les options pour Julie?

«50% de la démarche de Julie dépend de ce qu'elle a envie de faire. C'est un atout d'avoir une expérience en agence. Les entreprises aiment bien le côté dégourdi des gens d'agence», affirme-t-elle. De plus, Mme Descaries remarque qu'il y a beaucoup de développement dans le domaine du web et des médias sociaux. «Il faut avoir plusieurs cordes à son arc lorsqu'on travaille dans le domaine des communications, affirme-t-elle. La base demeure toutefois très importante : il faut savoir écrire. Parler deux ou trois langues est aussi un atout. Ensuite, on peut envisager plusieurs options. Les grandes entreprises sont toujours à la recherche de talents en communication et en marketing. Le recrutement est vraiment un enjeu important.»

Publicité-marketing

Quel est le salaire moyen dans les agences de publicité-marketing au Québec ?

55 000 $, pour l'année 2005. Les postes les mieux rémunérés sont les postes de direction, de planification ainsi que de conseil et de création.

Source : Conseil de l'industrie des communications du Québec