Quel est l'un des meilleurs moyens d'amener un jeune de la génération Y à se dépasser, à s'investir totalement dans un projet? Lui demander s'il a des idées!

C'est du moins ce qu'a remarqué Christine Marchildon, première vice-présidente, région du Québec, chez TD Canada Trust.

«Les Y, il faut leur laisser le choix des moyens pour aborder un mandat plutôt que leur donner une liste de tâches à accomplir. Il ne faut pas hésiter à leur demander s'ils ont des idées pour atteindre certains objectifs. Il faut laisser place à leur créativité», affirme-t-elle.

Au risque d'être surpris, voire légèrement dérouté.

«Les Y ont une façon différente de voir les choses. Ils sont très branchés sur les médias sociaux, c'est très intéressant de les voir aller. Ils ont de belles valeurs, ils sont dynamiques et ambitieux, mais ils fonctionnent avec des standards différents des générations précédentes», croit Mme Marchildon.

D'aprs la grande patronne de TD au Québec, qui voit de plus en plus cette jeune génération dans ses succursales, si un Y se sent investi d'une mission, il va donner son maximum.

Aller chercher directement la contribution des Y est aussi une bonne façon de les garder stimulés, une nécessité d'après Christine Marchildon, si on veut les retenir au sein d'une entreprise.

«Le critère numéro un du Y pour choisir son employeur, c'est le défi. Le Y veut avoir des défis stimulants à relever, il veut apprendre des choses et il veut avoir les moyens de réaliser ses projets.»