Bien des gens ont peur du changement radical qu'entraîne la retraite. En fait, selon Emploi-Québec, 87% des gens de 25 à 64 ans aimeraient effectuer un départ progressif vers la retraite, lorsque le temps sera venu, s'ils en avaient la possibilité.

«Les raisons sont bien simples. Les gens veulent garder une bonne vivacité d'esprit, maintenir leur tissu social, continuer de se sentir utiles pour la société et transmettre leur savoir et leurs connaissances», indique Danis Prud'homme, directeur général du réseau FADOQ.

 

D'ailleurs, l'organisme vient de compléter sa grande campagne de sensibilisation Défi Travail 50", destinée aux employeurs. «L'initiative avait pour but de les sensibiliser à la richesse que représentent, au sein de leur entreprise, les gens de 50 ans et plus», explique M. Prud'homme.

Parce que malgré la récession, bien des industries et des régions du Québec sont actuellement en pénurie de main-d'oeuvre et avec le vieillissement de la population, la situation s'aggravera dans les prochaines années.

«Plusieurs options sont envisageables, comme du temps partiel ou du mentorat. On sous-estime souvent les aspects bénéfiques de la collaboration intergénérationnelle pour toute la collectivité», ajoute M. Prud'homme.