Les travailleurs de l'horticulture contribuent concrètement à notre qualité de vie et à la beauté de l'environnement qui nous entoure. Leurs talents - entretien d'arbres et d'arbustes dans les parcs, aménagement de plates-bandes autour des habitations, arrangements floraux, travaux de terrassement, etc. - sont de plus en plus sollicités et les répercussions sont inévitables sur les possibilités de carrière qui se veulent captivantes et inspirantes!

L'horticulture comprend en fait neuf sous-secteurs d'activité: l'aménagement paysager, l'arboriculture-élagage, l'architecture de paysage, l'entretien d'espaces verts, la fleuristerie, l'irrigation, les jardineries, la surintendance de golf et les fournisseurs de produits en horticulture ornementale.

 

HortiCompétences, le comité sectoriel de main-d'oeuvre en horticulture ornementale - commercialisation et services , indique que les offres d'emploi sont à la hausse, mais que le nombre de candidats est, quant à lui, nettement insuffisant.

On développe et on embauche!

La Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale du Québec (FIHOQ) mentionne que la croissance globale du secteur se situera entre 5 et 10% pour les 2 prochaines années.

«Les plus récentes statistiques québécoises démontrent d'ailleurs que le nombre de nos emplois s'est accru de plusieurs milliers depuis 2001, expliwue Mme Martine Matteau, directrice d'HortiCompétences. C'est pourquoi les diplômés en formation professionnelle et technique sont tant recherchés par les employeurs. De plus, les PME grossissent et se consolident. Elles ont besoin de plus de superviseurs, de contremaîtres, d'ouvriers spécialisés et de manoeuvres».

Véronique Picard n'a eu aucune difficulté à se trouver un emploi à la fin de sa formation en horticulture ornementale effectuée au Centre de formation professionnelle Fierbourg, dans la région de Québec.

«J'ai fait mon stage ici, avec Les Artisans du Paysage. Le travail est motivant. L'entreprise connaît une belle croissance de ses activités. Je vois qu'il y a des possibilités d'avancement. Il est vrai que mon travail est saisonnier, mais on travaille fort de la fin avril à la mi-novembre. Ainsi, les mois de répit pendant l'hiver sont des plus appréciés», affirme cette chef d'équipe qui entrevoit avec enthousiasme l'arrivée de la prochaine saison.

Le travail en entretien et aménagement paysager au sein de l'entreprise familiale est également une grande source de satisfaction pour Hugo Parent, qui a obtenu son diplôme en juin dernier. «Cela a toujours été clair pour moi que c'était ce que je voulais faire. J'aime le travail manuel et le contact avec la nature. Voir l'évolution des travaux d'aménagement et constater le résultat final est en soi une belle source de satisfaction», dit-il caressant l'idée de prendre un jour le flambeau de l'entreprise.

Jardineries cherchent conseillers vendeurs

À l'approche de la saison printanière, les jardineries sont également à la recherche de conseillers vendeurs. Notamment, le projet Vivre de sa passion pour l'horticulture invite depuis cinq ans les personnes de 55 ans et plus à une formation d'une durée de 3 jours.

On peut s'inscrire au projet Vivre de sa passion pour l'horticulture, dont la prochaine session de formation aura lieu du 1er au 3 avril. Le domaine de l'horticulture ornementale vous intéresse? Ses diverses possibilités de carrière sont en vedette sur le site www.horticompetences.ca. Cliquez sur les capsules vidéo qui permettent de visionner des travailleurs dans le feu de l'action!

Cette chronique est un service de Septembre éditeur (www.septembre.com) qui diffuse des informations sur les métiers et professions, les programmes de formation et l'actualité du marché de l'emploi dans son site www.monemploi.com