Le plan de Fairfax Financial Holdings pour le détaillant de jouets Toys R Us ne se limite pas au Canada, a indiqué jeudi le président du conglomérat, qui explore la possibilité de mettre la main sur des succursales américaines.

Paul Rivett a indiqué que l'entreprise torontoise, dont l'offre de soumissionnaire-paravent de 300 millions pour acquérir les magasins canadiens du détaillant a été approuvée par une cour américaine plus tôt cette semaine, avait l'oeil sur quelques magasins américains dans lesquels elle pourrait potentiellement investir.

L'acquisition de Toys R Us Canada par Fairfax a mis fin à l'incertitude entourant l'avenir de la chaîne au pays depuis qu'elle s'était protégée de ses créanciers en septembre.

Lors d'un entretien réalisé jeudi en marge de l'assemblée annuelle des actionnaires de Fairfax, M. Rivett a précisé que la transaction n'avait toujours pas obtenu le feu vert de la cour au Canada.

Il a affirmé que Toys R Us Canada était rentable, mais que la transaction visant aussi des actifs immobiliers, ce qui explique pourquoi Fairfax a jugé bon d'offrir jusqu'à 300 millions.

M. Rivett a ajouté que Fairfax avait fait appel aux services d'une tierce partie pour évaluer les magasins canadiens du détaillant, et qu'il estimait que plusieurs établissements situés dans des emplacements à forte densité étaient sous-évalués.