Les Compagnies Loblaw ont annoncé lundi la mise à pied de 500 employés de bureau, tout en précisant qu'elles s'attendaient toujours à créer plus d'emplois, cette année, qu'elle n'en élimine.

« C'est un jour très difficile », a écrit la présidente Sarah Davis dans une lettre transmise aux travailleurs pour les informer des coupes d'emplois.

Certains des employés touchés ont été informés lundi de la situation, a-t-elle précisé, et plusieurs des postes touchés ont été éliminés immédiatement.

Les 500 emplois éliminés se trouvent à tous les niveaux du soutien aux magasins, a-t-elle ajouté, et comprennent divers postes de direction.

« Notre entreprise se trouve à un point d'inflexion, avec des pressions croissantes - de la part de nouveaux coûts et de nouveaux concurrents - et plusieurs occasions de croissance et d'évolution », a affirmé Mme Davis, ajoutant que Loblaw était toujours engagée à réduire ses coûts et à être exploitée de façon efficace.

Mme Davis a expliqué que Loblaw réalisait des investissements majeurs dans le secteur omnicanal, celui des services financiers et d'autres secteurs de croissance qui devraient créer des centaines d'emplois à court terme. La société devrait être un « important créateur net d'emplois cette année », a-t-elle assuré.

Son concurrent québécois Metro a annoncé la semaine dernière qu'il éliminerait environ 280 emplois à compter de 2021, avec la modernisation de ses supermarchés et l'automatisation de son réseau de distribution. Metro avait indiqué que sa décision n'était pas liée à ses efforts pour contrebalancer l'impact de la hausse du salaire minimum en Ontario.

Les épiciers et d'autres détaillants se sont inquiétés publiquement des hausses de salaire minimum annoncées par certaines provinces.

Un porte-parole de Loblaw, Kevin Groh, a indiqué que les pertes d'emplois auraient lieu dans plusieurs bureaux à travers le pays, notamment à Montréal, Halifax, Toronto, Winnipeg et Calgary. L'industrie des supermarchés est soumise à un large éventail de pressions et les coupes d'emplois annoncées lundi ne sont pas liées à une d'entre elles en particulier, incluant les hausses de salaire minimum.

Loblaw compte environ 200 000 employés au Canada, a-t-il ajouté.