Sears Canada serait sur le point de se placer à l'abri de ses créanciers, selon des sources « proches du dossier » citées par l'agence Bloomberg.

Cette manoeuvre permettrait ensuite, selon toutes vraisemblances, de vendre le détaillant en pièces détachées.

L'immobilier est l'actif de Sears ayant le plus de valeur, mais plusieurs magasins risquent d'être difficiles à vendre puisqu'ils se trouvent dans des centres commerciaux bas de gamme, ajoute l'agence. Le texte ne précise pas si ce sont les magasins ou les baux qui seront à vendre.

La semaine dernière, Sears Canada a annoncé qu'elle craignait de ne pas avoir les liquidités nécessaires pour suivre encore un an. Pour répondre à ses besoins financiers, l'entreprise voulait emprunter 175 millions, mais seulement 109 millions ont pu l'être.

En conséquence, le détaillant a demandé l'aide de conseillers financiers et juridiques pour évaluer les options qui s'offrent à lui, dont la restructuration et la vente. De plus, un comité spécial du conseil d'administration a été formé pour aider le conseil d'administration. BMO Marchés des capitaux et le cabinet d'avocats Osler, Hoskin & Harcourt ont aussi été embauchés.

Sears subit des pertes chaque trimestre depuis 2014.

L'entreprise exploite 95 grands magasins au Canada, dont 23 au Québec. C'est 14 de moins qu'il y a 5 ans.