Cadeaux, alcool, nourriture pour recevoir la famille... Les Québécois prévoient réduire légèrement leurs dépenses reliées au temps des Fêtes cette année. Le budget moyen par ménage qui célèbre Noël sera de 732 $, pour une facture globale de 2,29 milliards dans la province (- 2 %). Seulement en cadeaux, il se dépensera 1,42 milliard. De quelle manière magasine-t-on ces tonnes de présents qui se retrouveront sous les sapins ?

COMPTE À REBOURS ENCLENCHÉ

Pas moins de 12 % des Québécois prévoient faire leurs achats à la dernière minute. A contrario, 19 % des répondants ont commencé leurs emplettes en octobre et 34 % prévoient s'y mettre en novembre. Le plus grand nombre (37 %) commencera son magasinage de Noël en décembre (dont 5 % dans le dernier tiers du mois).

MAGASINAGE À L'ABRI

Le centre commercial avec mail demeure le lieu de magasinage favori. Pas moins de 53 % des répondants affirment qu'ils y effectueront la majeure partie de leurs achats. Les artères commerciales (3 %), le centre-ville (6 %) et les regroupements de grandes surfaces (8 %) arrivent loin derrière. Un Québécois sur cinq prévoit aller « un peu partout ».

CLIQUER POUR ACHETER

Les achats de cadeaux sur l'internet ne sont pas encore généralisés. D'ailleurs, seulement 7 % des Québécois prévoient effectuer « la majorité » de leurs achats sur le web. Mais plus du quart des répondants (27 %) prévoit faire au moins un achat en ligne. C'est deux fois plus qu'il y a cinq ans ! Quant à la popularité d'Amazon, elle croît encore : 54 % des Québécois achèteront sur ce site (43 % l'an dernier). Les autres sites les plus populaires sont eBay, Best Buy et Archambault. En tout, ce sont 128 millions de dollars qui seront dépensés sur des sites transactionnels.

RUÉE SUR LES CARTES-CADEAUX

Les cartes-cadeaux demeurent très populaires. Encore cette année, près de la moitié des répondants prévoient en acheter, pour une valeur globale de 241 millions de dollars. Certaines cartes demeurent populaires : celles des boutiques de vêtements, des centres commerciaux et des librairies. Par contre, le secteur de l'alimentation, de la pharmacie et de l'alcool (SAQ) perd de l'attrait. La proportion de Québécois prévoyant acheter une carte d'un détaillant de cette catégorie est passée de 14 % l'an dernier à 7 % cette année.

Source : sondage Altus réalisé pour le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) auprès de 1004 adultes, du 6 au 18 octobre. La marge d'erreur est de 3,2 %, 19 fois sur 20.