Les actionnaires et administrateurs de Groupe BMTC, propriétaire des magasins Brault & Martineau, ont croisé des vendeurs en lock-out du magasin de Laval jeudi avant d'entrer à l'assemblée annuelle des actionnaires.

« On manifeste pour que notre magasin lève le lock-out », a dit Marco Tardif, délégué syndical et vendeur d'électroménagers au magasin du boulevard Le Corbusier à Laval, rencontré sur place. 

En vigueur depuis le 21 mars, le lock-out touche 37 vendeurs et 17 employés de bureau. Ils sont représentés depuis le 7 décembre 2015 par le syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC) local 501.

Il s'agit du premier magasin à recevoir son accréditation syndicale. Depuis, deux Brault & Martineau de Repentigny et Saint-Léonard ont obtenu leur accréditation. 

Interdit aux journalistes

Visiblement rendue nerveuse par les relations de travail tendues avec ses employés, la direction de l'entreprise cotée en Bourse a interdit l'accès à l'assemblée aux journalistes, un fait rarissime pour une société cotée en Bourse. « On n'a rien à dire », a répondu Marie-Berthe Des Groseillers, vice-présidente et chef des opérations, quand on a demandé une entrevue.

Les vendeurs veulent être indemnisés pour les ventes conclues sur Internet auxquels ils ont contribué par leur travail en magasin. Les vendeurs sont payés uniquement à commission.

Un autre lock-out, cette fois au centre de distribution de Brault & Martineau, dans l'est de Montréal, a été levé après que les employés syndiqués eurent accepté samedi dernier la proposition de la médiatrice conciliatrice au dossier.