Un groupe qui se présente sous le nom de Comité de résidents et gens d'affaires du Petit Laurier, à Montréal, annonce vendredi la mise en vente de près de 50 commerces de la rue Rachel, dans le Plateau-Mont-Royal.

Cependant, il semble que ce geste de protestation contre les politiques de stationnement du maire de l'arrondissement, Luc Ferrandez, soit symbolique.

Les protestataires cherchent à sensibiliser la ville centre sur ce qu'ils croient être un manque d'ouverture au dialogue du maire Ferrandez, à qui ils imputent depuis le début de travaux sur la rue Rachel, en 2012, une baisse d'achalandage dans leurs établissements de 20 à 50 %.

Le Comité de résidents et gens d'affaires du Petit Laurier affirme que depuis le retrait des 156 places de stationnement du côté nord de la rue Rachel, 18 commerces sur 63 ont été soit fermés, déménagés ou vendus.

À leur avis, le stationnement est un droit et non un privilège.

Ils exigent de l'arrondissement une compensation financière ou un plan économique pouvant assurer la pérennité de commerces.

Le maire Ferrandez leur rappelle que la valeur foncière des immeubles commerciaux de l'arrondissement est extrêmement élevée et que malgré leurs protestations, le taux d'occupation des locaux des rues commerciales du Plateau Mont-Royal demeure bon.

Il dit comprendre les frustrations des commerçants à propos du stationnement, mais il les invite à une réflexion plus large sur l'ensemble de leur situation.