American Apparel s'est placé sous la protection de la loi américaine sur les faillites, près d'un an après avoir congédié son fondateur Dov Charney, qui est aujourd'hui engagé dans une bataille juridique contre le détaillant de vêtements.

American Apparel avait averti en août qu'il ne détenait pas assez de financement pour poursuivre ses activités pendant un an et que les investisseurs pourraient devoir subir de lourdes pertes sur leur investissement.

Le détaillant perd de l'argent chaque année depuis 2010 et ses revenus diminuent pendant que la concurrence s'accentue dans son secteur. American Apparel fait l'objet d'une poursuite en justice de la part de son ex-chef de la direction Dov Charney, qui a été congédié en décembre à la suite d'allégations voulant qu'il ait enfreint la politique de l'entreprise sur le harcèlement sexuel. M. Charney rejette ces accusations.

M. Charney a aussi déposé une poursuite de 30 millions $US contre General Standard, un des plus grands actionnaires de la société, pour diffamation.

La société de Los Angeles a indiqué que ses magasins ainsi que ses activités de grossiste et de fabrication aux États-Unis poursuivraient leurs activités. Les boutiques internationales ne seront pas touchées. En date du 30 septembre, American Apparel comptait environ 227 magasins dans 19 pays.

La chaîne a aussi indiqué qu'elle payerait tous ses fournisseurs en entier, comme d'habitude, pour les biens et services fournis après la demande de protection de lundi.

Le conseil d'American Apparel a accepté le plan de restructuration, qui devrait être complété d'ici environ six mois. Il doit toujours obtenir l'approbation de la Cour des faillites du Delaware.