La dirigeante du libraire (T.IDG), qui se dit amoureuse des livres, estime qu'il y aura toujours un marché pour l'écrit - sur papier et sous une couverture souple ou rigide.

La chef de la direction d'Indigo, Heather Reisman, a affirmé jeudi que la chaîne de librairies comptait peut-être «les seuls gens sur la planète» à encore investir dans les livres imprimés, ajoutant n'avoir aucunement l'intention de réduire le nombre de titres disponibles.

La plus importante chaîne de magasins de livres, de cadeaux et de jouets particuliers au Canada compte sur une baisse de popularité du livre numérique.

Mme Reisman a tenu ces propos à la suite de l'assemblée annuelle générale de l'entreprise. Elle a indiqué que contrairement à la musique, aux journaux et aux magazines, qui ont perdu une grande part de marché face aux options numériques ces dernières années, les livres imprimés conservaient leur pouvoir d'attraction.

Néanmoins, l'entreprise espère compléter son plan de transformation de cinq ans afin de devenir «le plus important grand magasin culturel au monde» d'ici 2015.

Certains des changements prévus ont déjà été mis en place, alors que la chaîne continue d'accroître la superficie de ses sections de cadeaux avec des chandelles, des savons et de la bijouterie, ainsi que des jouets éducatifs. L'entreprise a également ouvert des kiosques de produits Apple et des boutiques de poupées American Girl dans ses magasins, dans l'espoir d'attirer davantage de clients.

Le libraire a connu des ennuis au chapitre des ventes dans un contexte de vive concurrence l'opposant aux marchands de masse tels que Walmart et Target, de même qu'à des géants de la vente en ligne comme Amazon.

À la Bourse de Toronto, jeudi, les actions d'Indigo ont clôturé à 10,51 $, en hausse de 5 cents par rapport à leur précédent cours de fermeture.