Les détaillants en alimentation du Québec réitèrent leur volonté de vendre des vins produits dans la province. Cette fois, ils espèrent passer le message au gouvernement grâce à une campagne de relations publiques dont le slogan est «Ce n'est pas l'envie qui manque».

À leur avis, leurs magasins sont «tout désignés pour servir de porte d'entrée» aux producteurs québécois.

À l'heure actuelle, les épiciers ne sont autorisés à vendre que de l'alcool importé. L'Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA) croit que les vignerons devraient pouvoir vendre directement aux détaillants de leur choix en fonction de leurs propres critères (capacité de production, positionnement, proximité).

«L'accessibilité des produits est vitale au développement de centaines d'entreprises de chez nous», affirme Pierre-Alexandre Blouin, vice-président de l'ADA, qui regroupe 8000 détaillants propriétaires (IGA, Metro, fromageries, etc.).