Les négociations pour conclure une première convention collective dans un dépanneur d'Alimentation Couche-Tard, à Saint-Liboire, en Montérégie, se déroulent bien, selon le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Louis Roy.

Les pourparlers sont en cours depuis plus de deux mois, en présence d'un médiateur, et M. Roy espère qu'une entente intervienne sur le volet normatif d'ici la fin du mois. Quant aux hausses de salaires exigées, environ trois dollars sur quatre ans, Louis Roy estime qu'elles sont très raisonnables, et que Couche-Tard a certainement les reins assez solides pour accepter la demande.

Le président de la CSN croit que la signature d'une première convention collective inciterait les employés d'autres établissements à entamer le processus de syndicalisation.

L'an dernier, deux dépanneurs Couche-Tard dont les employés s'étaient syndiqués ont été fermés. L'entreprise a justifié sa décision par le fait qu'ils n'étaient pas suffisamment rentables. Le litige est devant les tribunaux.

M. Roy est confiant qu'Alimentation Couche-Tard ne fermera pas d'autres dépanneurs si les salariés décidaient de se syndiquer.

Des négociations pour un contrat de travail devraient par ailleurs débuter sous peu dans un établissement de l'arrondissement Saint-Hubert, à Longueuil.

Un récent sondage commandé par la CSN indiquait que 57% des Québécois appuyaient les employés de Couche-Tard dans leur volonté de se syndiquer pour améliorer leurs conditions de travail.