Estimant que les négociations ne progressent pas assez rapidement, les syndiqués de Métro-Richelieu (T.MRU.A) ont décidé dimanche d'adopter des moyens de pression qui seront exercés au moment jugé opportun, sans toutefois déclencher une grève.

Plus de 90 séances de négociations ont eu lieu depuis le 15 septembre dernier, date de l'échéance de la convention collective, et le Syndicat des travailleurs et des travailleuses des épiciers unis Métro-Richelieu (CSN) croit qu'il y a encore trop de demandes de l'employeur sur des sujets dits «sensibles».

Son président, Yves Gaudreau, a expliqué en entrevue que les premiers moyens de pression appliqués ne «briseront» pas la cadence de travail afin de ne pas ralentir davantage le processus de négociation.

Les syndiqués rappellent que l'employeur projette notamment la fermeture de la section transport, ce qui fera notamment disparaître plus d'une centaine d'emplois par attrition.

Les horaires de travail du secteur bureau ainsi que les vacances sont également au coeur des points en litige entre les deux parties. Selon M. Gaudreau, l'employeur demande trop de concessions aux syndiqués.

Dans les années 1990, le géant de l'alimentation avait tenté sans succès de fermer ses secteurs transports et imprimerie après une longue lutte avec le syndicat qui s'était terminée devant les tribunaux.

Le syndicat est composé de trois sections, soit l'entrepôt, avec 220 membres, le transport, avec 110 et les bureaux, avec 120.