Une légère hausse des revenus de Quincaillerie Richelieu (T.RCH) dans l'est du Canada et la croissance du marché de détail canadien pendant l'été n'ont pas su contrebalancer le recul des ventes de l'entreprise aux États-Unis.

Le fabricant et distributeur d'articles de quincaillerie a vu son bénéfice net reculer à 8,9 millions de dollars, ou 40 cents l'action, au cours du trimestre terminé le 31 août.

En comparaison, le bénéfice net de l'entreprise montréalaise était de 9,6 millions, ou 42 cents l'action, il y a un an.

Les revenus d'ensemble ont retraité à 109,4 millions, par rapport à 111,8 millions. Le chiffre d'affaires canadien a atteint 93 millions, une hausse de 1,1 million par rapport à la même période l'année dernière. Cette appréciation a cependant été annulée par un recul de 3,5 millions des ventes aux États-Unis, lesquelles ont retraité à 16,4 millions.

L'appréciation des ventes canadienne était partiellement attribuable à la croissance interne et à l'acquisition d'Acroma Sales, en juillet 2008.

Le président et chef de la direction de Richelieu, Richard Lord, s'est dit satisfait de ces résultats compte tenu des difficultés vécues par le marché des fabricants, surtout aux États-Unis, ainsi que dans le centre et l'Ouest canadien.

«Quant à l'Est du Canada, il a démontré une vigueur appréciable dans nos deux grands marchés - fabricants et détaillants (...) Le marché des détaillants et grandes surfaces de rénovation, qui a représenté 20 pour cent des ventes du trimestre, a enregistré une bonne croissance dans l'ensemble du Canada.»

Selon M. Lord, les marges sont restées satisfaisantes grâce aux efforts de contrôle des dépenses.

«Ces résultats sont venus renforcer encore notre situation financière déjà excellente et notre capacité à saisir des opportunités de croissance en Amérique du Nord.»

L'action de Richelieu reculait jeudi midi de trois cents à 19,45$ à la Bourse de Toronto.