Le gouvernement fédéral a réalisé un surplus budgétaire de 641 millions au deuxième mois de son exercice financier 2018-19 attribuable à une hausse des rentrées d'impôt.

Pour les deux premiers mois de l'exercice, Ottawa a cumulé un excédent de 3,2 milliards, comparativement à un surplus de 68 millions pour la même période l'an dernier.

Le budget du gouvernement libéral, présenté en février, vise un déficit de 18,1 milliards pour l'exercice en cours, mais le directeur parlementaire du budget estime que ce déficit sera plutôt de 22,1 milliards.

Dans sa plus récente revue financière mensuelle, le ministère des Finances affirme que les revenus ont totalisé 4,3 milliards pour les deux premiers mois de l'exercice. Cela représente une augmentation de 8,6 % par rapport aux mois d'avril et mai 2017, qui a largement été alimentée par la croissance des revenus d'impôt des particuliers et des sociétés, et de la taxe sur les produits et services (TPS), en plus d'une augmentation de 5,1 % des revenus tirés des cotisations d'assurance-emploi.

Les dépenses des programmes ont grimpé d'environ 700 millions pour les deux premiers mois de l'année, une hausse de 1,6 % par rapport à l'an dernier. Cette croissance a été attribuée à une progression des principaux transferts aux autres administrations, des charges de programmes directes et des transferts aux particuliers. Les prestations aux aînés, en particulier, ont grimpé d'environ 400 millions, soit 5,1 %, ce qui témoigne du vieillissement de la population canadienne et des ajustements pour l'inflation.

Les frais de la dette publique ont augmenté de 500 millions par rapport aux deux premiers mois de l'an dernier, soit 12,4 %. Cette augmentation était en grande partie attribuable aux rajustements plus importants apportés à la valeur des obligations à rendement réel en fonction de l'inflation.