La promesse du président Donald Trump de diminuer les impôts des entreprises de 35% à 20% et l'imposition de taxe sur les biens à la frontière, idée chère à certains leaders républicains, sont des problèmes plus urgents pour les entreprises canadiennes et québécoises que la renégociation de l'ALENA, croit l'ancien premier ministre du Québec Jean Charest.

«S'il réduit les taxes corporatives de 35 à 20%, nous, au Canada, nous avons un gros gros problème sur lequel il faudrait bouger assez rapidement», a dit M. Charest, qui participait jeudi midi dans un hôtel du centre-ville à un panel de discussion sur les ententes de libre-échange dans le cadre d'un événement organisé par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité en partenariat avec la Chambre de commerce métropolitain.