Le ministre fédéral de l'Infrastructure, Amarjeet Sohi, promet que les contribuables ne seront pas lésés si un projet financé par la future banque de l'infrastructure - dont la création a été annoncée en novembre par le gouvernement fédéral - fait faillite.

Alors qu'il comparaissant devant le Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes, jeudi, M. Sohi a affirmé que la banque d'investissements mènera des analyses approfondies sur chaque projet avant d'en approuver le financement.

Le ministre n'a pu dire à qui reviendra la décision ultime de choisir les projets qui seront financés par l'entremise de la banque. Ces modalités ne seront pas déterminées d'ici le prochain budget fédéral.

Répondant au député libéral d'Alfred-Pellan, Angelo Iacono, qui souhaite que l'institution s'établisse à Montréal, M. Sohi s'est contenté de répondre que le gouvernement n'avait pas encore pris de décision à ce sujet.

En novembre, le ministre des Finances, Bill Morneau, disait qu'il espérait révéler les modalités de cette banque de l'infrastructure dans le budget 2017, au printemps. Elle aura un budget total de 35 milliards $, dont 15 milliards $ sortant directement des coffres du gouvernement.

Les libéraux ont promis que les municipalités et les provinces ne seront pas obligées de faire appel à la future banque, mais des responsables ont indiqué que son objectif premier sera de financer des projets qui généreront des profits pour des investisseurs venant du secteur privé.