Un nouveau sondage suggère que près de la moitié des Canadiens estiment que les conseils prodigués par des planificateurs financiers ne correspondent pas à leurs objectifs en matière de placements.

L'enquête réalisée par J.D. Power démontre que 46 % des répondants affirment ne pas avoir reçu des conseils adéquats tenant compte de leur tolérance au risque.

De plus, 66 % des personnes sondées affirment que leur conseiller n'a pas suffisamment tenu compte des trois principaux aspects visant à déterminer la de placement, soit les objectifs personnels, la façon de les atteindre ainsi que le suivi des placements.

Le directeur des pratiques en gestion de patrimoine chez J.D. Power, Mike Foy, a estimé que le sondage donnait une image peu flatteuse du secteur.

Quelque «46 % des investisseurs affirment que leur conseiller n'a pas été à la hauteur de leurs attentes lors de la première étape du processus de planification financière», a-t-il affirmé.

Les investisseurs pourront obtenir davantage de précisions à l'égard des frais exigés pour certains produits offerts par les institutions financières dans le cadre de changements entrés en vigueur plus tôt cette année.

En plus de ces modifications, M. Foy précise que les conseillers devront de plus en plus faire face à la concurrence des robots-conseillers, qui peuvent représenter une option moins onéreuse pour les investisseurs.

Le sondage de J.D. Power a été réalisé en ligne entre les mois de mai et juin auprès de 5159 investisseurs ayant retenu les services d'une institution financière au Canada.

L'Association de la recherche et de l'intelligence marketing juge qu'il est impossible d'attribuer une marge d'erreur à un sondage réalisé en ligne puisque la méthode d'échantillonnage est non probabiliste.