Une nouvelle étude affirme que les paiements de péréquation n'encouragent pas le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse à développer leurs ressources naturelles et à générer de la prospérité pour leurs habitants.

Cet essai a été publié mardi par l'Institut Fraser et l'Atlantic Institute for Market Studies (AIMS), deux organismes qui se veulent indépendants.

On y souligne que le Nouveau-Brunswick a reçu 14,5 milliards de dollars en péréquation et que la Nouvelle-Écosse a obtenu 12,9 milliards au cours de la période allant de 2005-2006 à 2013-2014.

Or, le Nouveau-Brunswick a récemment opté pour un moratoire sur la fracturation hydraulique, tandis que la Nouvelle-Écosse a récemment prolongé son moratoire.

Selon Mark Milke, de l'Institut Fraser et coauteur de l'étude, ces deux provinces se privent d'une source potentielle d'emplois, de croissance économique et de recettes gouvernementales en interdisant la fracturation.

En outre, de 2004 à 2013, le taux de chômage moyen en Nouvelle-Écosse était estimé à 8,6 % et celui du Nouveau-Brunswick à 9,2 %, comparativement à 4,7 % en Saskatchewan et en Alberta où se rendent de nombreux jeunes des Maritimes en quête de travail.

De plus, durant cette période, seule l'Île-du-Prince-Édouard a attiré moins d'investissements du secteur privé que la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick.