Le gouvernement fédéral profitera de «l'effet Hadfield» pour annoncer une nouvelle politique spatiale au début de 2014.

L'industrie spatiale canadienne espère que cette politique générera un nouvel essor.

L'astronaute canadien Chris Hadfield s'est fait connaître partout au Canada et dans le monde en prenant les commandes de la Station spatiale internationale.

«Ce que nous appelons «l'effet Hadfield» a généré une nouvelle curiosité par rapport à l'exploration spatiale, a déclaré le ministre de l'Industrie, James Moore, hier, en marge du Forum innovation aérospatiale. Ça a énergisé une nouvelle génération de jeunes Canadiens, non seulement vis-à-vis de l'espace, mais aussi des sciences associées à l'exploration spatiale.»

Il a indiqué que le Canada avait été dans le passé un chef de file international en matière spatiale.

«Je pense que nous pouvons continuer à l'être.»

La politique spatiale du gouvernement fédéral précisera ses objectifs stratégiques en fait d'emplois, de croissance, de souveraineté, de sécurité et de perfectionnement des connaissances.

«C'est une très bonne nouvelle que nous attendions depuis longtemps, a déclaré Marc Donato, vice-président des activités montréalaises de MDA. Depuis quelques années, nous avons laissé notre position glisser sur le plan international. Nous allons reprendre notre place en fait de technologie.»

Un ancien président de l'Agence spatiale canadienne, Mac Evans, espère que cette nouvelle politique permettra à l'industrie canadienne de se positionner pour les prochains développements en matière spatiale.

«Dans le passé, nous avons eu la chance d'être à la bonne place au bon moment, avec la bonne technologie, a-t-il déclaré à La Presse Affaires. Nous espérons être dans la même position pour la prochaine série de projets.»