La dette des ménages canadiens au titre de la consommation à la fin de 2012 - sans compter les hypothèques - était de près de 6% supérieure à celle qu'ils traînaient un an plus tôt, selon un rapport rendu public mardi.

La société de gestion de l'information et des risques TransUnion affirme que le bond de 1525 $ constaté par rapport à la fin de 2011 est la plus importante augmentation enregistrée lors d'un quatrième trimestre, d'une année à l'autre, depuis 2008.

Dans son analyse trimestrielle, TransUnion estime que la dette moyenne des Canadiens totalisait 27 485 $ le 31 décembre pour des choses comme des prêts-autos et locations d'automobiles, cartes de crédit et lignes de crédit.

La Colombie-Britannique est la seule province à montrer une baisse, d'un peu moins d'1%.

Les provinces ayant enregistré les hausses les plus importantes sont l'Alberta (11,2 %), le Québec (9,4 pour cent) et l'île-du-Prince-Édouard (9%).

La dette moyenne des Albertains était la plus élevée, à 37 777 $, soit près de 10 000 $ de plus que la moyenne nationale. Les résidants de la Colombie-Britannique n'étaient cependant pas très loin derrière, avec une dette moyenne de 37 244 $. Les Québécois devaient en moyenne 20 102 $.

Néanmoins, TransUnion a constaté que le niveau de comptes en souffrance demeurait peu élevé.

Selon les plus récents calculs de Statistique Canada, les ménages canadiens doivent en moyenne 165% de plus que leur revenu disponible annuel, ce qui veut dire que les dettes d'une famille moyenne comptant un revenu disponible annuel de 100 000 $ atteignent 165 000 $.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, et le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, ont, à maintes reprises, prévenu les Canadiens que les taux d'intérêt finiraient par augmenter, ce qui fera grimper les coûts d'emprunt.