Un nouveau sondage porte à croire que la sécurité du revenu des Canadiens s'est améliorée, et que davantage de citoyens mettent plutôt de l'argent de côté pour des imprévus ou leur retraite.

Selon ce coup de sonde réalisé auprès de 3000 employés pour le compte de l'Association canadienne de la paie (ACP), 47% des travailleurs pourraient cependant éprouver des problèmes si leur chèque de paie était repoussé ne serait-ce que d'une semaine.

Ce taux est cependant inférieur à celui de 57% constaté lors d'un sondage similaire effectué l'an dernier.

Au Québec, seuls 33% des travailleurs vivent d'un chèque à l'autre, ce qui classe la province en tête de file au pays en ce qui a trait à la sécurité du revenu.

Le quatrième sondage annuel de l'ACP comprend un signe encourageant puisqu'il démontre qu'un plus grand nombre d'employés trouvent qu'ils sont mieux en mesure d'accroître leur épargne. Bien que seulement 40% employés tentaient d'épargner davantage et le faisaient l'an dernier, ce nombre a augmenté à 66% en 2012, un saut énorme. Au Québec, les employés sont les meneurs en ce qui a trait à leur capacité d'accroître leur épargne (71%).

Ce taux d'épargne demeure malgré tout très bas, puisqu'environ la moitié des employés (46%) disent d'être en mesure que de placer 5% ou moins de leur revenu de côté. Les spécialistes de la planification financière recommandent généralement un taux d'épargne de 10% de la paie nette.

En conséquence, 41% des employés disent qu'ils devront travailler plus longtemps pour atteindre leurs objectifs de retraite.

Le sondage comporte une marge d'erreur de plus ou moins 1,6 point de pourcentage, 19 fois sur 20.