Le gouvernement de l'Alberta estime que l'année fiscale en cours se terminera bien, mais il admet que ses prévisions n'incluent pas la dette mondiale actuelle, et ne tient pas compte de la crise des marchés boursiers.

Le ministre des Finances, Lloyd Snelgrove, a déclaré mercredi que la hausse des revenus de redevances sur le pétrole et les coûts du forage avaient permis d'augmenter les recettes prévues de 2,7 milliards $, à 38,3 milliards $.

Ces prévisions, contenues dans le sommaire du premier trimestre, devraient permettre de réduire de 60 pour cent le déficit annuel projeté, à 1,3 milliard $.

On prévient toutefois que ces chiffres ont été calculés en juillet, avant que les problèmes économiques des États-Unis et de l'Europe laissent poindre la menace d'une nouvelle crise financière mondiale.

L'Alberta a également annoncé qu'elle prévoyait dépenser 650 millions $ de plus que ce qu'elle avait d'abord prévu - soit 39,6 milliards $.

La province explique cette situation par les dépenses additionnelles qu'ont entraînés les feux de forêt, les inondations et l'aide fournie dans la région de Slave Lake, ravagée par le feu.