Le syndicat qui représente les employés de Postes Canada affirme qu'il exclut toujours une grève à court terme, vendredi, même si l'une de ses sections locales annonce qu'un avis sera expédié à l'employeur aujourd'hui.

Les 45 000 personnes qui travaillent pour Postes Canada dans les villes sont sans contrat de travail depuis la fin janvier, et ils disposent d'un mandat de grève en vigueur depuis mercredi. La loi prévoit que leur syndicat doit donner un avis de 72 heures à l'employeur avant de débrayer, ce qu'il n'a toujours pas fait.

Or, la section locale d'Edmonton annonce vendredi que l'avis en question sera émis aujourd'hui. Cela veut dire que le service des postes pourrait être paralysé au début de la semaine prochaine.

« Après des mois de négociations, il est temps de tracer notre ligne dans le sable », affirme par communiqué la présidente de la section d'Edmonton, Bev Ray.

Le syndicat national dément

La direction nationale du Syndicat des travailleurs des postes a toutefois démenti ces informations. On assure qu'aucun avis ne sera émis tant que les pourparlers se poursuivent.

« S'il y avait une grève, a résumé une porte-parole, c'est le syndicat national qui le déciderait. »