Les dynasties familiales occupent cinq des dix premières positions du palmarès des 100 Canadiens les plus fortunés, une liste élaborée annuellement par le Canadian Business Magazine.

La première place revient d'ailleurs à l'une d'entre elles. Le clan Thomson, propriétaire de l'empire médiatique Thomson-Reuters, surclasse aisément tous les autres avec une fortune estimée à 23,36 milliards de dollars.

Les Thomson sont suivis de loin par Galen Weston, qui possède notamment la chaîne Loblaw, dont la fortune est de 8,5 milliards. Il est donc le Canadien qui possède la plus importante fortune personnelle.

Il faut descendre jusqu'à la 6e position pour trouver le premier milliardaire québécois: le PDG de Power Corporation, Paul Desmarais. Sa fortune personnelle est de 4,28 milliards.

La famille québécoise la plus prospère est le clan Saputo. Les investissements des héritiers du riche fromager Emanuele «Lino» Saputo leur ont permis d'accumuler une fortune de 3,52 milliards, ce qui leur a permis de rafler la 9e position du palmarès.

Pierre-Karl Péladeau est l'un des trois Canadiens qui apparaît pour la première fois sur cette liste. Son frère Érik et lui occupent la 85e position avec des avoirs de 670 millions.

En tout, 16 Québécois figurent dans la liste, dont la famille Bombardier (22e position, 2,1 milliards), Guy Laliberté (37e place, 1,51 milliard) et Jean Coutu (52e position, 1,15 milliard).

La dégringolade la plus spectaculaire appartient à l'un des fondateurs de Research in Motion, James Balsillie, dont la fortune personnelle a chuté de 32,4% pour s'établir à 1,81 milliard. Il a chuté de la 16e position à la 30e en un an.

Au cours de la même période, la fortune du propriétaire de Lululemon Athletica, Chip Morris, a bondi de 66,5% pour atteindre 1,25 milliard.