Les travailleurs de Vale (VALE) en Ontario ont approuvé jeudi le nouveau contrat de travail, mettant un terme à une grève d'un an.

Les syndiqués à la mine de nickel de Sudbury ont voté à 75% en faveur de l'entente de principe, conclue dimanche, tandis que les travailleurs de Port Colborne l'entérinaient à 74%.

L'accord prévoit pour quelque 3000 travailleurs des augmentations de salaire et d'importants bonis à la signature. Mais le contrat de travail fait aussi souscrire les nouveaux employés à un régime de retraite à cotisation déterminée, plutôt qu'à prestations déterminées. Les régimes à cotisation déterminée dépendent des fluctuations des marchés et ne garantissent pas un revenu stable comme les régimes à prestations déterminées.

La grève à l'ancienne usine de Inco à Sudbury avait été déclenchée le 13 juillet 2009, et marquée par des sentiments de colère et d'amertume de part et d'autre.

Vale a indiqué avoir dû couper dans les coûts de la main d'oeuvre pour demeurer concurrentielle, mais les travailleurs ont fait valoir que la compagnie brésilienne engrange des milliards de dollars chaque année et n'a pas besoin de concessions de la part de ses employés.

Le syndicat représentant ces travailleurs du producteur international de nickel Vale avait dit avoir confiance, lundi, que l'entente de principe atteinte à Sudbury, en Ontario, puisse ouvrir la porte à un règlement à la mine exploitée par la société au Labrador, où les employés ont également cessé le travail.