L'entreprise québécoise Olymel a annoncé, mercredi, la reprise des opérations à son usine d'abattage et de découpe de porc de Red Deer en Alberta, interrompues depuis lundi dernier en raison d'une enquête de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA).

Cette enquête portait sur une question de santé animale. Olymel affirme y avoir collaboré pleinement et que tous les tests menés - visant à s'assurer que des porcs auraient pu être atteints de la fièvre aphteuse - se sont révélés négatifs.

Cela a permis à l'ACIA de lever la quarantaine et toutes les mesures de bio-sécurité et les restrictions mises en place depuis lundi à l'usine de Red Deer.

Cette situation n'a présenté aucun risque pour la santé humaine, a affirmé Olymel par voie de communiqué, avant d'ajouter que les produits de viande de l'usine ne sont aucunement affectés.

L'établissement d'Olymel à Red Deer emploie plus de 1300 personnes et sa capacité hebdomadaire d'abattage et de découpe est de 45 000 porcs.

Olymel est un chef de file dans le domaine de l'abattage, de la transformation et de la distribution des viandes de porc et de volaille, avec des installations au Québec, en Ontario et en Alberta. L'entreprise emploie au-delà de 10 000 personnes et exporte près de la moitié de ses ventes, principalement aux États-Unis, au Japon et en Australie, ainsi que dans une soixantaine d'autres pays.

Son chiffre d'affaires est de plus de 2 milliards de dollars. L'entreprise commercialise ses produits principalement sous les marques Olymel, Lafleur et Flamingo.