Le gouvernement fédéral est prêt à écouter toutes les propositions relatives à la réforme des pensions de retraite, mais n'a pas encore déterminé si les citoyens canadiens devraient être forcés, ou simplement encouragés, à mettre de l'argent de côté en vue de leurs vieux jours.

Interrogé par les médias lundi, le ministre des Finances, Jim Flaherty, a indiqué que le gouvernement n'avait pas d'idées préconçues sur ces questions. Il a ajouté que deux des partis de l'opposition à la Chambre des communes avaient fait leurs choix et que le gouvernement était prêt à écouter.

Plus tard lundi, M. Flaherty devait tenir des discussions avec un groupe restreint de chefs de file des secteurs des affaires, du travail et de l'éducation. Il s'agit de la première d'une série de rencontres à laquelle doit participer le ministre, dans ses efforts visant à assurer que les Canadiens aient suffisamment d'argent au moment de prendre leur retraite.

Au moment où de moins en moins de Canadiens bénéficient d'un régime de retraite collectif ou d'autres sources, M. Flaherty fait face à une pression accrue pour améliorer les prestations gouvernementales.

Un rapport de Statistique Canada publié le mois dernier a révélé que seulement la moitié des contribuables avaient mis de l'argent en 2008 dans un régime privé d'épargne-retraite, comparativement à 57% en 1997.