Les baby-boomers canadiens sont littéralement «pris en sandwich» entre les besoins de leurs enfants et de leurs parents, et leurs propres besoins, selon un sondage Harris-Decima effectué pour le Groupe Investors.

Menée auprès de Canadiens âgés de 43 à 63 ans, l'enquête indique qu'un baby-boomer sur dix, qui a des enfants, doit apporter une certaine forme de soutien à ses parents vieillissants.

Bien qu'ils soient d'accord à 66 pour cent pour s'occuper de leurs parents, ils ne sont pas aussi enthousiastes à l'idée de devoir donner de l'argent à leurs enfants adultes. Le quart des parents baby-boomers qui soutiennent financièrement leurs enfants se disent embêtés de devoir le faire.

Quatre parents baby-boomers sur dix, soit 44 pour cent, disent contribuer présentement aux études postsecondaires de leurs enfants ou l'avoir fait, alors que deux sur dix, 21 pour cent, s'attendent à le faire. Fait intéressant, six parents baby-boomers sur dix, 62 pour cent, ont déclaré ne pas avoir bénéficié eux-mêmes de ce type d'aide de la part de leurs propres parents.

La moitié des baby-boomers qui ont des enfants s'attendent à ce que ces derniers soient financièrement indépendants à l'âge de 25 ans.

En raison du temps qu'ils doivent consacrer à leurs enfants et à leurs parents, un tiers des baby-boomers qui assument cette double charge disent avoir reporté ou annulé des projets de voyage, et un tiers disent ne pas pouvoir se consacrer pleinement à leurs passe-temps et à leurs centres d'intérêt.

Parce qu'ils soutiennent financièrement tant leurs parents que leurs enfants, 39 pour cent d'entre eux disent qu'ils ont dû réduire les montants qu'ils investissent pour leur retraite.