De sa cellule d'une prison floridienne, Conrad Black a trempé sa plume dans le vitriol pour cibler la Ligue nationale de hockey et son commissaire Gary Bettman dans une chronique publiée dans le plus récent numéro du magazine Canadian Business.

M. Black dénonce le rejet de l'offre du milliardaire canadien Jim Balsillie, qui voulait acheter et déménager la franchise des Coyotes de Phoenix vers Hamilton. La LNH, qui entretient une relation orageuse avec M. Balsillie, a préféré acheter le club pour tenter de le garder en Arizona.«Les propriétaires de la LNH auraient fait une faveur à toutes les parties intéressées s'ils avaient convenu de termes raisonnables pour une vente et un déménagement, mis fin dignement à cette mêlée générale, et cessé de rouspéter dans leurs loges exécutives comme de vieilles mémères grincheuses», a-t-il écrit en substance.

 

Quant au commissaire Gary Bettman, il «n'a pas de mise réelle dans le jeu (no real skin in the game)», selon l'ancien magnat de la presse. «Il n'a pas l'autorité pour décider qui les propriétaires ses employeurs devraient être.»