Les parents canadiens n'ont pas l'intention de couper dans les dépenses liées à la rentrée scolaire, révèle une étude publiée lundi.

Selon la Banque Scotia, les parents dépenseront en moyenne 310 $ pour préparer le retour en classe de leurs enfants, soit environ la même somme que l'an dernier.

Dans l'ensemble du pays, c'est au Québec que les parents prévoient dépenser le plus pour préparer leurs enfants à retourner à l'école, soit 399 $, alors que c'est en Ontario que les parents s'attendent à dépenser le moins, soit 266 $.

Pendant le reste de l'année scolaire, les parents canadiens s'attendent à débourser 406 $ additionnels pour des dépenses accessoires, qu'il s'agisse de sorties ou de pizzas lors des repas de midi. Tous les parents ayant des enfants à l'école doivent faire face à des frais divers, mais 71% d'entre eux disent ne pas avoir prévu ces dépenses dans leur budget.

«Que la conjoncture économique soit bonne ou non, les dépenses des ménages canadiens liées aux produits et services scolaires sont généralement plus stables que d'autres types de dépenses accessoires», a indiqué l'économiste en chef adjoint de la Banque Scotia, Aron Gampel.

«Bien que les Canadiens, un oeil sur leur bilan, tâcheront d'étirer leur pouvoir d'achat, affecter de l'argent durement gagné dans l'éducation prend une toute nouvelle importance pendant les temps difficiles que nous traversons», a-t-il ajouté.

Pour ce qui est des dépenses accessoires, les parents albertains prévoient dépenser 471 $, plus que dans toute autre province. Ceux de l'Ontario suivent, à 421 $, devant les parents du Québec (400 $), de la Colombie-Britannique (390 $), des provinces de l'Atlantique (379 $) et des Prairies (337 $).

L'étude de la Banque Scotia a également permis de constater que 64% des parents prévoient utiliser leur carte de débit ou encore de l'argent comptant pour régler la plupart des achats liés à la rentrée des classes.

Le sondage a été mené par Harris/Décima entre les 7 et 11 août auprès de 1000 parents ayant des enfants de 17 ans et moins vivant à la maison.