Les profits de Canadian Tire (T.CTC) ont chuté de 25,9 % à l'issue du premier trimestre de 2009, en raison des baisses du prix de l'essence qui ont affecté les revenus venant de ses stations-service.

L'entreprise a enregistré un bénéfice net de 49,7 millions de dollars, ou 61% par action, alors qu'elle avait affiché des gains nets de 67,1 millions de dollars, ou 82% par action, pour la période correspondante en 2008.

En excluant les répercussions issues des gains et pertes hors-exploitation, la société canadienne a réalisé des profits nets ajustés de 49,6 millions, en baisse de 11%par rapport aux chiffres de 55,6 millions enregistrés l'an dernier.

Cette diminution s'explique par une hausse des dépenses de distribution et d'opérations du groupe Détail et des augmentations des radiations et des faillites dans le volet Services financiers de l'entreprise.

Les revenus bruts d'exploitation de Canadian Tire pour le premier trimestre ont été de 1,76 milliard, en baisse par rapport à ceux de 1,83 milliard un an auparavant. La baisse est principalement attribuable à un recul du côté du segment Pétrole de la société, dont les revenus sont passés de 422,8 millions au premier trimestre l'an dernier, à 321,9 millions cette année.

Cette baisse due à des prix du pétrole significativement plus bas durant le trimestre a entraîné un recul des ventes de détail globales de 2,7% par rapport à la même période l'an dernier. Toutefois, les dirigeants de Canadian Tire disent avoir connu une hausse de quatre pour cent des ventes en magasin - soit les ventes attribuées aux établissements du segment Détail de l'entreprise.

Stephen Wetmore, président et chef de la direction, a rappelé que les deux principaux objectifs de l'entreprise pendant le premier trimestre étaient de maintenir la cadence au chapitre des ventes du groupe Détail et de gérer efficacement les créances nées de l'utilisation de cartes de crédit.

Selon M. Wetmore, l'entreprise a affiché des résultats rejoignant les attentes dans chacun de ces volets, et à l'approche du deuxième trimestre, elle est en bonne position pour offrir à sa clientèle les produits et services requis pour affronter cette période trouble.