Le président du conseil et chef de la direction de Chrysler, Bob Nardelli, a affirmé mardi que les licenciements annoncés dans le plan de restructuration rendu public par le constructeur, plus tôt en journée, n'affecteraient pas les opérations canadiennes de l'entreprise. Il a cependant dit s'attendre à ce que des mises à pied aient aussi lieu, de façon proportionnelle, au nord de la frontière.

Le vice-président du conseil et président de la société, Tom LaSorda, a quant a lui indiqué que des négociations avaient actuellement lieu avec le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) de même que son pendant américain. Il a ajouté croire que des ententes similaires seraient conclues avec les deux organisations syndicales.

Chrysler a fait savoir au gouvernement américain, mardi, qu'il lui faudrait encore plus d'argent des contribuables pour survivre. Le constructeur a également indiqué avoir l'intention de sacrifier 3000 emplois supplémentaires aux États-Unis.

La main-d'oeuvre de la filiale canadienne du géant de l'automobile, dont le siège se trouve à Windsor, en Ontario, passe à 8400 travailleurs, après être descendue à quelque 10 000 employés à la suite d'une précédente opération de rationalisation.

Chrysler Canada doit soumettre son propre plan de restructuration aux gouvernements canadien et ontarien vendredi.