L'Institut Fraser juge insensé que les provinces canadiennes maintiennent des barrières et des obstacles au commerce, à l'investissement et à la mobilité au sein du pays.

Dans une étude qu'il vient de publier, l'organisme de recherche fait valoir qu'un accord commercial élargi à l'échelle nationale stimulerait la croissance économique.L'Institut Fraser suggère aux provinces de suivre l'exemple de l'Alberta et de la Colombie-Britannique en acceptant leur Accord sur le commerce, l'investissement et la mobilité de la main-d'oeuvre. Cet accord repose sur le principe de la libéralisation du commerce dans tous les domaines.

Il reconnaît que les personnes qualifiées qui possèdent une certification pour travailler dans une province sont automatiquement qualifiées pour travailler dans une autre province sans avoir à compléter des examens ou des évaluations supplémentaires.

L'Institut soutient que cet accord est plus facile à mettre en oeuvre que celui sur le commerce intérieur adopté en 1995 au Canada dans le but d'établir un marché intérieur ouvert et efficace. Cet accord était limité à une liste de secteurs particuliers que les parties avaient accepté de libéraliser.

Une autre amélioration résiderait dans un mécanisme de résolution des conflits plus clair et plus facilement applicable.

Pour l'Institut, l'avènement d'un tel accord permettrait de développer un marché plus vaste au pays. Selon l'organisme, les occasions d'emploi qui en découleraient permettraient d'attirer davantage de travailleurs partout au Canada.

De plus, une telle approche réduirait les coûts liés aux permis et à la certification professionnelle, ce qui amènerait des avantages tant pour les travailleurs que pour l'économie en général.