Le syndicat représentant environ 23 000 travailleurs du secteur canadien de l'automobile a choisi de tenir la première ronde de négociations pour les nouveaux contrats de travail avec General Motors.

L'entente qui sera éventuellement conclue entre Unifor et GM deviendra ainsi un modèle pour les négociations avec les deux autres constructeurs automobiles - Ford et Fiat Chrysler -, a rappelé le syndicat. Ce processus est généralement connu sous le nom de «négociation type».

Le président d'Unifor, Jerry Dias, a expliqué que GM avait été choisi parce qu'il représente le plus gros défi en ce qui a trait à la conclusion d'une entente.

M. Dias s'est dit préoccupé par la possibilité que GM prépare la fermeture de ses installations à Oshawa, en Ontario, où il compte actuellement deux chaînes de production. Sa chaîne consolidée, qui construit la Chevrolet Equinox, doit fermer l'an prochain.

Entre-temps, rien n'est prévu après 2019 pour la chaîne flexible, qui produit la Chevrolet Impala, la Buick Regal et la Cadillac XTS.

De nouveaux investissements sont aussi nécessaires dans l'usine de moteurs et de transmissions de GM à St. Catharines, en Ontario, a fait valoir M. Dias.

GM a déjà indiqué qu'il ne ferait pas de promesses au sujet de ses installations canadiennes ou de l'attribution de nouveaux modèles à son usine d'Oshawa avant qu'une entente avec le syndicat soit ratifiée.

La convention collective actuelle entre Unifor et les divisions canadiennes des trois grands constructeurs automobiles de Detroit viendra à échéance le 19 septembre.

Le mois dernier, les membres du syndicat ont voté en faveur d'une grève pour appuyer leurs demandes, qui comprennent des augmentations de salaire et l'obtention d'assurances quant à la production à venir des installations ontariennes des constructeurs.